Féthi MIMOUNI
Magistrat
Président de cellule au Centre d’Etudes Juridiques
et Judiciaires et enseignant universitaire
Les Malades mentaux
Régime juridique de la protection et de la hospitalisation
La répression pénale ne s’exerce qu’à l’égard des personnes responsables qui ont commis des infractions
avec conscience et volonté elle n’existe donc pas en cas de démence ou dans la première enfance, cette notion
repose sur la théorie du libre arbitre. La folie implique l’irresponsabilité pénale. Le rôle du psychiatre a été
depuis longtemps d’étiqueter les fous puisqu’il lui appartient d’en évaluer le comportement. Le juge demande
au psychiatre d’apprécier la responsabilité pénale, une démission constatée. Le psychiatre doit chercher a
comprendre ce que le législateur entend définir par «état de démence» à quelle réalité clinique ce terme est
destiné ? Il s’agit donc d’évaluer le potentiel de nocivité sociale, la capacité du sujet de commettre des actes
criminels dangereux. Alors qu’on admet que l’état dangereux est variable, relatif, secondaire ou non à des
troubles psychopathologiques, mais qui sont de nature à modifier la personnalité du sujet.