Le point sur…

El Arbi ZARROUK
Cadre bancaire et chercheur à la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis

LA BANQUE FACE AU DÉCÈS DE SON CLIENT

Le décès du client d’un établissement de crédit se présente comme une perte pour lui. L’actif d’un
déposant important sera réparti entre ses héritiers; la banque ne peut garantir la conservation de ces
fonds sur ses fichiers. Elle constitue une perte aussi parce que à la date du décès l’établissement de
crédit ne peut bénéficier que du capital restant dû, du crédit octroyé, mais cela n’empêche que la banque
doit agir rapidement pour désintéresser les héritiers en vue de les démarcher et tenter de les
séduire par un service rapide et efficace d’une part et d’agir rapidement d’autre part pour recouvrer
ses créances non remboursées par la relation décédée, soit vis-à-vis de la compagnie d’assurance lorsque
le remboursement du crédit est assuré par la souscription d’un contrat d’assurance vie, soit visà-
vis des héritiers dans le cas contraire.