Interview:

MOHAMED SALAH BEN AISSA
Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques de Tunis

«La collectivité nationale a besoin d’un examen critique
de tout notre système de formation, tous cycles confondus»

Dès que le juriste arrive sur le marché du travail que ce soit en tant qu’employé, magistrat ou pour
exercer une autre profession de la justice, son niveau universitaire est critiqué . A commencer par la
maîtrise des langues (arabe et français), des difficultés surgissent au niveau professionnel . Dans les
démarches pratiques apparaissent des lacunes de connaissance des domaines juridiques. Le juriste
lui-même découvre qu’il n’est pas assez armé face aux difficultés qu’il rencontre tous les jours.
Maintenant avec l’évolution ultra rapide de la législation et des domaines qu’elle régit, le juriste
ne peut pas se permettre d’avoir un manque de maîtrise de tous les sujets dépendants de son domaine.
Pour mieux cerner cette situation et avoir une projection dans l’avenir de la formation de nos prochaines
générations de juristes , la rédaction d’Info –Juridiques a choisi l’un des grands doyens et
professeur de droit M. MOHAMED SALAH BEN AISSA, Doyen de la Faculté des Sciences
Juridiques de Tunis qui a bien voulu nous répondre .